La plateforme des Migrants africains célèbre le 18 Décembre à Nouakchott

Dimanche, 18 decembre à Nouakchott a été célébrée la journée internationale du migrant. Organisé par la plate-forme des migrants cet événement a été l’occasion d’une soirée de repas solidaires et de discussions sur « La migration : causes, conséquences et approche de solutions’.
La rencontre à été modérée par Aly Mhaimid de radio Mauritanie qui à ouvert la cérémonie en donnant la parole au responsable la plate-forme qui apres les salutations d’usages et remerciements a parlé de l’importance de cette journée pour tous ces migrants présents. Il a fini par souhaiter la bienvenue à tous les participants.
Après lui monsieur Gandega de l’organisation Caritas qui a dit être ravi d’être parmi « sa famille, les migrants ».

« Je me considère migrant et souhaite bonnne fête de migrants aux autres et à moi-même. » A-t-il dit avant de déclarer que Caritas dispose d’un projet ayant pour objectif de repondre aux préoccupations et problèmes que rencontrent les migrants. »Les champs d’intervention sont Nouakchott et Nouadibout. » A rappelé M. Gandega.
« Les migrants rencontrent des problèmes dûs à l’ignorance; et Caritas nous forme beaucoup sur nos droits. » A témoigné M. Lys Kouka de la RDC.

M. B. Bamba Faisan, Coordinateur de la plate-forme a souligné que 13 pays sont représentés à cette soirée. Il s’agit de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Mali, du Cameroun, de République démocratique du Congo, du Congo Brazzaville, du Nigeria, de la Guinée Bissau, du Benin , du Tchad, de la Centre Afrique, du Gabon et de a Mauritanie.

M. Faisan a remercié les partenaires Caritas, AMDH et les présidents des communautés.
Il a indiqué que Caritas les accompagne par les moyens et les formations et l’AMDH met gratuitement des grands avocats à leur disposition.

M. FAISAN a salué le courage des Présidents des communautés « qui font beaucoup de choses alors qu’ils ne sont pas payés ».

Côté débats et discussions, plusieurs questions ont été abordées. Quels mécanismes autonomiser un migrant en difficultés financières ? Comment défendre les droits du migrant lorsque ses droits sont bafouées? Sont autant de questions posées.

« Le projet futur est que le plate-forme ait des partenaires qui puissent la financer et ainsi former des migrant, les encadrer et les raccompagner avec un projet financé. A-t-il été indiqué.
Les débats ont été poursuivis sur les causes, conséquences et perspectives face aux multiples défis tels que l’instabilité politique, l’insécurité et le chômage.

Kadia Diaw