Le mercredi 15 janvier 2025, l’Union des Femmes Journalistes de Mauritanie (UJM), en collaboration avec l’UNESCO, a organisé un atelier de sensibilisation à Rosso, sous le thème : « Médias numériques et réseaux sociaux : renforcer la liberté d’expression et consolider la déontologie. Cet événement a rassemblé plus de 50 participants, comprenant des journalistes de la presse régionale et des militants de la société civile. Parmi eux, les femmes ont constitué plus de 80 % des participants.
L’atelier a abordé divers sujets, notamment le rôle des médias numériques et des réseaux sociaux dans l’échange d’informations, la diffusion des actualités et l’enrichissement des discussions sur des sujets d’importance.
Les intervenants ont également souligné les risques associés à l’utilisation de ces plateformes, notamment les dangers qui menacent la vie privée des individus ainsi que la sécurité et la stabilité de la société.
Dans son discours inaugural, Mme Meima Mint Mohamed Ahmed, présidente de l’Union des Femmes Journalistes de Mauritanie, a mis en lumière l’impact des technologies de communication modernes.
Selon elle, ces technologies ont renforcé le rôle des médias dans divers domaines de la vie, créant un espace illimité de communication et d’interaction entre l’émetteur et le récepteur. Ce changement a transformé la dynamique de la communication, passant d’un mode unidirectionnel à un mode interactif, où le récepteur joue désormais un rôle actif.
Meima Mohamed Ahmed a également précisé que les médias numériques et les réseaux sociaux ont permis aux citoyens de l’intérieur du pays d’échanger des informations, de discuter des questions d’intérêt public et de débattre de problématiques cruciales.
Parmi les grands progrès observés, elle a souligné les avancées dans les domaines liés aux droits des femmes, comme la lutte contre les violences faites aux femmes, l’autonomisation économique et d’autres questions relatives à l’égalité des genres et à la participation des femmes au développement.
Elle a toutefois averti des dangers liés à l’utilisation des réseaux sociaux, appelant à une vigilance accrue quant à la manière dont les informations sont partagées. Elle a insisté sur l’importance de vérifier les sources d’informations et de prêter attention aux risques potentiels pour la vie privée des utilisateurs et la sécurité publique.
L’atelier s’inscrit dans un projet plus vaste visant à former plus de 200 participants, dont 80 % de femmes, dans plusieurs régions du pays. Une précédente session avait été organisée à Arafat au début du mois, et une autre s’était tenue à Nouakchott en novembre dernier. Les participants avaient été formés à l’utilisation des médias numériques et à l’intégration de l’intelligence artificielle dans le journalisme.
Lors de l’inauguration de l’atelier, M. Mohamed Fall Ould Mohamed Mahmoud, le wali adjoint de la région de Trarza, a encouragé les participants à tirer pleinement profit de cette formation. Il a salué l’initiative de l’UJM et souligné l’importance de la réflexion sur ce sujet essentiel pour la société.
L’événement a également compté sur la présence de plusieurs personnalités locales, dont le vice-président de la région, le secrétaire général de la région, ainsi que la directrice régionale du ministère du Travail social, de l’Enfance et de la Famille.
Cet atelier souligne l’engagement des journalistes mauritaniens et des acteurs de la société civile dans la promotion d’un usage responsable des technologies de l’information et dans la construction d’une société plus inclusive et démocratique.
Source : Etvarah Ahmed Dowla