La capitale sénégalaise a abrité du 06 au 08 Décembre 2022un atelier Régional à l’intention des journalistes chargés de l’environnement du Réseau des Medias Africains pour la Santé et l’Environnement (REMAPSEN)et des points focaux pays.
des conventions de Bamako, Bâle, Rotterdam et Stockholm qui étaient au centre des débats. Ce sont en effet des instruments mondiaux de gestion des produits chimiques et des déchets qui prévoient des mesures concrètes concernant les produits chimiques et les déchets dangereux. Les produits chimiques contribuent à bien des égards à l’amélioration du niveau de vie, mais lorsqu’ils sont mal gérés, ils ont de graves effets néfastes sur la santé humaine et l’environnement, ce qui a des répercussions sur le programme de développement de la plupart des pays en développement.

Cet atelier avait pour objectif de sensibiliser et de renforcer les capacités des journalistes et des points focaux nationaux en matière de politique environnementale et d’intégration des AME dans les plans et les programmes de développement durable.
Mr Serge Molli, ancienPrésident de la cop 2017 à 2021, Modérateur de cet Atelier à mis l’accent sur les points clés de ces trois conventions que sont la Convention de Bâle, Stockholm et Rotterdam, il a également expliqué le rôle des points focaux dans la mise en œuvre de ces conventions, également sur ce qui est attendu des point focaux lors des cops ».
Pour sa part Madame Diop Rokhaya N’diaye, Directrice du centre régional des conventions de Bâle , Stockholm pour les pays francophones a affirmé que : « les journalistes sont un maillon très fort en ce qui concerne l’information et la sensibilisation. Ceci est une première un atelier qui réunit les communicants, et les techniciens et ceci est à saluer car tous ce que nous sommes entrain de faire c’est pour la protection de la santé humaine et l’environnement .mais si le message n’est pas bien véhiculé aux citoyens à qui nous devons la protection cela est dangereux.
Il est important que les professionnels de l’information puissent s’approprierde la convention et véhiculer des messages simples pour que les populations puissent également nous appuyer dans la mise en œuvre de ces conventions »
Mr Mohamed Atani, Responsable communication du PNUE en Afrique a noté dans son discours qu’ : « Il est important que les médias soient impliquées dans les projets des points focaux et de les encourager à soutenir les projets et la mise en œuvre des projets, on ne peut pas attendre la fin d’un projet pour venir assister à la fermeture d’un projet ou le lancement d’un rapport , il est important que le journaliste soit là dès la mise en œuvre jusqu’à la fin , et également leurs simplifier la langage , l’idée c’est de travailler ensemble pour qu’on puisse renforcer cette coordination entre les médias et les points focaux dans ce cadre » a- t-il souligné
Les journalistes ont une part de responsabilité sur la convention de BAMAKO, parce que c’est une convention africaine et sa promotion est de votre responsabilité c’est une convention très importante qui essaye de protéger notre continent des produits chimiques dangereux et je pense qu’il faut promouvoir cette convention et promouvoir le travail des points focaux »
Souleymane Chérif Coulibaly du Mali ,Point focal Conventions de Bâle et Bamako ajoute que « cet atelier était un cadre d’échange très utile en matière de connaissance de partage d’expérience et surtout l’aspect interaction, poursuit t’-il les documents de notification en matière de mouvement des déchets , ces notification souvent on as du mal à capitaliser les quantité de déchetdangereux produits à l’intérieur du pays , cet atelier nous as permis d’avoir des astuces , des stratégies pour pouvoir capitaliser cela en termes de données statistiques car ces données statistique permettrons d’orienter les politiques pour dire à tels point la problématique se posent avec acuité » a dit Souleymane chérif
Pulchérie Simon Donoumassou,représentante du BENIN point focal convention de Bâle, Rotterdam, et de Bamako a affirmé que : « cet atelier a été l’occasionde mettre les journalistes en contact avec ces conventions et surtout avec les points focaux a travers leur réseau africain et cela nous amèneras à collaborer de manière étroite sur les activités de la convention et surtout sur les sujets très clés de cette convention comme les produits chimiques , les déchets dangereux que les pays n’arrivent toujours pas à appréhender ces déchets dangereux qui constituent un impact sur la santé humaine et l’environnement.
Sonia Tra Lou : Secrétaire Général REMMPSEN, Coted’ivoire a souligné : « Nous souhaitons que ce genre d’initiatives se multiplie puisque nous sommes le 4éme pouvoir, et nous avons le devoir d’informer les populations, dans le cadre de la promotion des Conventions de Bale , BAMAKO , Rotterdam, et Stockholm, nous devons être intégrés dès le départ aux différents projets qui sont en cours.
Nous espérons que ceci est un départ de la collaboration pour que nous puisons bien jouer notre rôle d’informer et de sensibiliser la population »
Cet atelier a regroupé 10 points focaux tels, Le Mali, Benin, cap vert, Burkina, Niger, Sénégal, Guinée, côte d’ivoire, Gabon, Togo également4 journalistes venus du Cameroun, Code d’ivoire, Sénégal et Mauritanie
A la Fin de cet atelier les journalistes ont élaboré un plan media qui permettra à l’avenir de collaborer avec les différents points pour plus d’implication des journalistes dans ce combat également promouvoir les conventions et renforcer la collaboration
Hawa Bâ