Par Mohamed Feily dit Antar
C’est avec une immense tristesse et le cœur lourd que j’ai appris le décès de mon ami, mon frère de toujours, Hamza Ould Babetta. La nouvelle m’a frappé de plein fouet et, malgré tout, j’ai encore du mal à y croire. Mais c’est bien la douloureuse réalité de la vie : « À Allah nous appartenons et à Lui nous retournons. »
Hamza s’est éteint en Espagne, loin du vieux quartier du Ksar, ce lieu chargé de souvenirs, où il est né, et où nous avons grandi ensemble. C’est là que nous avons partagé tant de moments simples et précieux : nos premiers pas, nos rêves d’enfants, nos éclats de rire, nos confidences. C’est une partie de ma propre histoire qui s’en va avec lui.
Il est parti comme il a toujours vécu : discrètement, sans bruit, sans jamais vouloir déranger. Cela faisait un moment qu’il luttait contre la maladie, mais fidèle à lui-même, il ne s’en plaignait jamais. Il portait sa douleur en silence, par pudeur, par souci des autres.
Hamza, je l’ai toujours connu souriant, respectueux, fidèle et d’une rare courtoisie. Il avait ce calme et cette sagesse qui imposaient le respect. Il incarnait les belles valeurs de notre quartier, et plus encore, il servait son pays avec loyauté et dévouement, sans jamais chercher les honneurs.
Avec sa disparition, c’est un pan de notre enfance qui s’efface. C’est aussi une perte immense pour le Ksar et pour tous ceux qui l’ont connu. Son souvenir vivra longtemps dans nos cœurs, dans nos mémoires, dans les rues qu’il a arpentées avec nous.
En cette pénible épreuve, j’adresse mes condoléances les plus sincères et attristées à sa famille, à ses proches, à tous ses amis, et à l’ensemble des habitants du Ksar.
Qu’Allah l’accueille dans Son infinie miséricorde.
Qu’Il lui ouvre les portes de Sa paix.
Et qu’Il accorde patience et réconfort à tous ceux qu’il laisse derrière.
Adieu Hamza. Tu resteras pour toujours mon frère d’enfance.