La situation sécuritaire actuelle du Mali et du Burkina Faso est inquiétante au plus haut point. Depuis des années maintenant ces deux pays sont confrontés à des attaques terroristes qui ont des centaines de morts et des milliers de déplacés.
Cette situation a provoqué l’arrivée au pouvoir des militaires car la classe politique a perdu de sa crédibilité et a démontré une inefficacité aberrante quant à la gestion de ces crises sécuritaires.
Et pourtant, malgré des appuis étrangers, ces régimes ont été incapables de garantir la sécurité à leur citoyen. Aujourd’hui, plus que jamais la situation sécuritaire de la sous-région est menacée si la situation au Mali et au Burkina Faso ne sont pas réglés.
L’arrivée des militaires, symbole d’espoir pour les peuples Maliens et Burkinabé même si le retour à un ordre constitutionnel constitue la chose à faire pour revenir à la démocratie, a condamné ces pays à des sanctions lourdes de la CEDEAO.
Ces sanctions impertinentes de la CEDEAO, avec application immédiate, sont particulièrement dures pour les femmes et les enfants. Les peuples du Mali et du Burkina, dignes et souverains ne sont nullement responsable de la situation qui arrive et ne méritent pas ces sanctions.
En tant que panafricain, je souhaite un retour à la vie constitutionnelle selon les choix des peuples Maliens et Burkinabé, dans le calme, la paix et la sécurité.
Vive le Mali,
Vive le Burkina ;
Et vive l’Afrique
Aly Kébé
Président du mouvement l’Afrique en marche