En Mauritanie la vérification de l’information n’est pas chose facile pour les médias indépendants et privés. Avec la circulation d’informations de tout genre dans les réseaux sociaux, la nécessité de la vérification s’impose.
Les rumeurs et les manipulations de l’information ont pris de l’ampleur avec l’internet, ces dernières années. Et les producteurs et émetteurs de contenus ne sont plus nécessairement des journalistes formés et tenus à un code de déontologie, ce qui contribue à favoriser la prolifération des fake news.
Alors les médias privés font face à de nouveaux risques dans cet environnement pour avoir accès à une information fiable, indépendante et pluraliste.
Ce qui va de pair avec l’établissement durable d’un État de droit. La diffusion massive d’infox peut par ailleurs constituer un facteur de déstabilisation pour les démocraties. Dans ce contexte, il est essentiel de permettre aux médias et acteurs de la société civile d’éviter les pièges de la désinformation.
C’est dans ce cadre que je suis allée rendre visite deux médias Mauritanien pour savoir comment ils procèdent pour éclaircir si une nouvelle est bonne ou fausse.
J’ai rencontré des responsables rédacteurs en chefs des sites très connus comme Sahara média et Alakhbar, qui sont des organes de presse de référence et très influent en Mauritanie.
Ils ont leurs méthodes pour vérifier la véracité de l’information avec chacun sa politique éditoriale qui détermine le moment de publié une information ou pas.
Sahara media : Il y a plusieurs types d’information : l’information qui est lié à plusieurs sources, d’où la source officielle, et les autres intervenants.
Une information venant des ministères, du gouvernement c’est la partie officielle qui doivent répondre ou confirmer les fais mais malheureusement ils ne répondent pas ou ils ne donnent pas toute l’info.
Donc les médias sont obligés de contourner la barrière et de passer par des relations publiques c’est dire moi je connais quelqu’un qui connais quelqu’un de haut niveau et quand ils donnent l’info ils ne veulent pas être citer ils sont anonymes. Et en ce moment ils sont exposés à être manipulé.
D’abord Il faut avoir un bon carnet d’adresse et les sources autorisés, officielles, comme anonymat mais fiable et ensuite Il faut recouper l’information.
Alakhbar : Une méthode juridique
Une fois l’information publiée ils essayent d’avoir deux sources qui ne peuvent pas être complices l’une à l’autre c’est à dire deux sources différentes. Ou bien une seule source officielle à laquelle ils attribuent l’information
◦ La deuxième méthode, est sur le terrain c’est à dire quand il y’a une information ils ont un large réseau de correspondant et de journalistes sur place, ils peuvent se déplacer sur les lieux pour vérifier la véracité de l’information, de se déplacer en personne !
⁃ Les deux méthodes évoquées tout à l’heure sont des méthodes classiques il y’a donc une autre méthode qui est lié à la vérification d’une information qui apparaît sur les réseaux sociaux, le personnel a subi une formation qui a permis de savoir le nombre de personnes qui nous suivent sur les réseaux sociaux.
Amy Fofana,