Le 1er janvier 2018 l’ONG Agir pour le Bien être des Enfants des Personnes Agées et Déficientes (ABEPAD) a organisé une séance de sensibilisation sur les Mutilations Génitales Féminines (MGF). Cette sensibilisation a eu lieu au lycée sebkha situé en face robinet 10.
Étaient présents, des professeurs et des élèves et plusieurs participants. Les bénéficiaires de cette séance étaient essentiellement des jeunes collégiennes lycéennes à qui était destinée cette activité. Une jeune élève, leader formée par ABEPAD a pris la parole pour expliquer à ses collègues les Mutilations Génitales Féminines et les raisons qui poussent certains parents à les pratiquer.
Madame YANDE SALL la présidente de l’ONG a parlé des risques liés à la pratique de l’excision. Elle a mis en garde les femmes contre les dangers des la pratique des Mutilations Génitales Féminines qui selon elle peut causer la maladie, la stérilité, entre autres problèmes de santé.
MME YANDE SALL a relevé que certains parents pensent qu’une fille qui n’est pas exciser devient dévergondée et que d’autres pense qu’une fille qui n’est exciser devient impure « cette mentalité est sans fondement », a souligner la présidente de ABEPAD qui rajoute « seule l’éducation compte . La moralité d’une jeune fille ne dépend pas du fait qu’elle soit excisée ou non. »
MR SOW ABDOULAYE professeur d’anthropologie culturelles a fait une présentation sur les Mutilations Génitales Féminines. Après son exposé il a appelé les bénéficiaires à continuer de lutter contre la MGF.
Cette séance de sensibilisation a eu lieu quelque jours avant la commémoration des journées mondiale de lute contre les MGF. En effet le 06fevrier plusieurs association et organisation du monde rappelle la nécessite d’abandonner cette pratiques néfastes. L’ONG Agir pour le Bien être des Enfants des Personnes Agées et Déficientes (ABEPAD) que dirige MME YANDE SALL se bat pour le respect des droits des femmes contre toute forme de violence basée sur le genre, y compris les pratiques culturelles néfastes comme l’excision. Elle lutte aussi pour la promotion des droits des femmes, de l’enfant et des personnes qui vivent avec un handicap.
Hawa Bâ,