Les 5 mauritaniens interpellés en Côte d’Ivoire en début de semaine ont été blanchis comme en atteste un communiqué du Procureur en date du 7 juillet. Les 5 suspects avaient été entendus dans le cadre de l’enquête portant sur l’attaque terroriste de Koguiénou (Est de la RCI) perpétrée le 30 décembre dernier.
A la veille de cette arrestation, le site de Jeune Afrique (J.A) qui cita les autorités ivoiriennes affirmait avec assurance que ces mauritaniens innocents étaient affiliés aux groupes salafistes qui ont financé et exécuté des attentats en Côte d’Ivoire.
Ces affirmations mensongères ont été largement relayées sur la toile mettant ainsi en danger la communauté mauritanienne en Côte d’Ivoire cité jusque-là en exemple.
La déclaration du procureur est heureusement venue à point nommé pour mettre fin aux supputations qui allaient bon train.
Les autorités mauritaniennes devraient demander des comptes à Jeune Afrique qui est connu pour de tels agissements. L’hebdomadaire est en effet connu pour ses compromissions avec les pouvoirs africains. Ceux d’entre eux qui lui permettent de passer à la caisse sont ménagés.
En effet, le visage hideux de Jeune Afrique a été révélé par le fameux site français Mediapart qui le dépeint en quelques mots assez forts et très significatifs : « Françafrique, Tyrannie, Mépris, corruption, colonisation, endoctrinement».
Tout est dit en plus du fait que Jeune Afrique joue les seconds couteaux dans l’exécution de la politique française en Afrique.
Le journal s’est beaucoup enrichi sur le dos des Africains.
Est-ce que avec ces révélations anti-mauritaniennes la direction du journal ne veut pas annoncer les couleurs pour le pouvoir de Ghazouani? une manière peu élégante de lui forcer la main pour passer à la caisse.
Bakari Guèye