Le Réseau des Organisations sur la Sécurité Alimentaire (ROSA) a démarré ce vendredi 19 septembre un atelier de deux jours qui s’achève le samedi 19 de ce mois à l’auberge Hawo Mokhtar Ba de Boghé. Cette activité est menée avec le Réseau des Organisations sur la Sécurité Alimentaire (ROSA).
Un atelier qui se déroule dans le cadre de la mise en œuvre de son projet intitulé : « Justice Sociale et Résilience à travers la Réduction des Inégalités en Mauritanie » en partenariat avec Oxfam financé par la Coopération Espagnole. Des institutions qui s’activent dans la promotion des droits de la femme.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par DIA Mahmoud 2ème adjoint au maire en présence de Fama Konté, Assistante Plaidoyer auprès de ROSA, de Diouldé Niang et Abou Boye (Animateurs Rosa), de monsieur Yerim Diop et Adama Konté (Techniciens Juridiques du projet), de l’assistant genre Yacoub Fofana et de Malal Samba Guissé qui assure la formation au profit de plusieurs participants et participantes (relais communautaires) venus de plusieurs communes de la région du Brakna et Gorgol (Darel Barka, Debaye Hijaj, El Vrah, Aéré MBAR, Bababé, Dar El Avia, Kaedi, Djeol, Neere Walo, Ganki et Lexeiba).
Après l’intervention brève de Fama Konté, Assistante Plaidoyer auprès de ROSA, intervint celle du maire adjoint qui dans une très courte allocution a souhaité la bienvenue à l’assistance, loué les actions menés dans le cadre du projet de ROSA en faveur de la promotion des droits des femmes et formulé ensuite des vœux de succès pour ce projet. Après le retrait du maire, le formateur qui s’avère un très grand pédagogue commence par interroger les participants sur la définition de la notion des droits des femmes de façon générale. Avec des bandes dessinées projetés sur un écran, les participants dont de nombreuses analphabètes n’ont pas éprouvés de grandes difficultés pour comprendre le message délivré par le formateur.
Quelques réponses fusent dans la salle avant de continuer à interroger l’assistance sur les concepts : avoir, faire et être. Il a également insisté sur la différence entre les droits humains et les droits des animaux avant d’égrainer l’ensemble des droits spécifiques à la femme. Il est revenu également sur les caractéristiques des droits humains avant de repartir les participants en plusieurs groupes de travail pour répondre à des questions précises. C’est une journée marquée par un grand engouement des femmes participantes pour la thématique développée. Vers 16 heures, l’atelier a été suspendu pour reprendre demain.
Daouda AK DIOP