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L’affaire Charlie Hebdo qui avait défrayé la chronique en janvier 2015 refait surface ces jours-ci avec l’ouverture du procès des auteurs de l’attentat contre ce journal. Rappelons que la publication par le journal français de caricatures du prophète Mohamed (PSL) avait coûté très cher à la rédaction de Charlie Hebdo, une affaire qui s’est terminé dans un bain de sang avec la mort de 12 personnes. Pourtant, le tollé soulevé quelques temps avant par ces mêmes caricatures au Danemark auraient dû mettre la puce à l’oreille de l’équipe du journal satirique français. Quelques années auparavant, l’écrivain britannique Salman Rushdie avait franchi le Rubicon avec ses versets sataniques qui lui ont valu une condamnation à mort par fatwa. Donc il l’aura beaucoup regretté en vivant cloîtré avec la mort à ses trousses, constamment suspendue sur sa tête telle une épée de Damoclès.
La montée inexorable de l’islam devenue la première religion du monde a semé la panique en Occident où malgré l’avancée technologique, la déchéance morale et la perte des repères humanistes ont fini par déshumanisé une société profondément marquée par ce que Jeacques Yanick Bariou, mon professeur de littérature française à l’Ecole Normale Supérieure de Nouakchott appelle si justement « les avatars de la sous culture occidentale ».
Ce n’est donc pas un hasard si l’offensive tous azimuts de l’Occident contre la civilisation musulmane prend aujourd’hui les allures d’une véritable croisade.
C’est clair dans la tête des occidentaux, l’islam est l’ennemi à abattre et tous les moyens sont bons pour ternir son image et celle du prophète Mohamed(PSL), le sceau des prophètes. Et le comble c’est le fait d’associer l’islam au terrorisme, un slogan si rabâché sur lequel saute tous les débiles emportés par cette campagne de dénigrement, cette propagande mensongère et malsaine.
En malmenant l’islam et les musulmans, la France est sûre de son bon droit. C’est ainsi que concernant la republication des caricatures de la discorde par Charlie Hebdo, le président Macron, au nom de la loi soutient la clause portant sur la liberté de blasphémer, mais que fait-il du respect des sentiments des musulmans et de l’impérieuse nécessité de cultiver la coexistence pacifique.
Pas étonnant de la part d’un des chefs de file de ceux qui rêvent de domestiquer la religion de Mohamet (PSL) et qui parlent ostensiblement de « l’islam de France ». Ça se voit que ces gens n’ont absolument rien compris à l’islam.
Bakari Guèye
merci pour cet analyse pertinente et objective