L’atelier de formation de 25 superviseurs en Do-nou organisé par l’ONG Community road empowerment et le BIT s’est poursuivi mercredi 30 octobre.
Pour le CORE, le BIT et les techniciens en civil génie qui prennent part à l’atelier, il s’est agi d’identifier les problèmes spécifiques qui entravent les routes, tels que l’avancée du désert, les pertes d’eaux de pluies, surtout dans les zones comme le Gorgol et le Gudimakha situées en pente par rapport au fleuve Sénégal. L’autre enjeu consiste à trouver des solutions à travers la technologie Do-nou.
«Promouvoir des opportunités d’emploi des jeunes…
La mesure phare prise à l’issue de la journée du 30 octobre – deuxième de l’atelier qui entre dans le cadre du projet du BIT intitulé «Promouvoir des opportunités d’emploi des jeunes pour les réfugiés et la communauté d’accueil avec des travaux de construction à haute intensité de main d’œuvre en Mauritanie», financé par le gouvernement japonais – a été de recenser les pistes de solutions, dégagées à travers un débat animé par le formateur en l’occurrence Mohamed Lamine Gnanou ingénieur en technologie, dans un rapport sur lequel CORE et le BIT qui oeuvrent à l’introduction de la technologie Do-nou en Mauritanue pourraient s’appuyer.
La technologie Do-Nou développée au Japon a déjà été mise en œuvre dans 25 pays, en Afrique notamment.
Au Kenya, Do-nou est l’une des trois technologies incluses dans le Plan stratégique 2013-2017 de « Roads 2000 » par le Ministère des transports, de l’infrastructure, du logement et du développement urbain.
Depuis 2009, un total 4 948 jeunes ont ainsi été formés, ce qui a permis d’améliorer 25,75 km de routes.
Samba Camara