La Constitution mauritanienne garantit les libertés individuelles, parmi lesquelles figure le droit de manifester pacifiquement. Partant de ce principe fondamental, il est inadmissible de condamner ou d’arrêter des citoyens qui ne font qu’exercer ce droit légitime dans le respect de la loi.L’ABEPAD condamne avec la plus grande fermeté les arrestations intervenues dans ce contexte, lesquelles ne font qu’exacerber les crispations identitaires et fragiliser davantage la cohésion nationale. De telles pratiques ne sauraient contribuer ni à l’apaisement ni à la résolution des tensions persistantes.Le 28 novembre demeurera, pour beaucoup, un symbole de discorde et de divisions tant qu’un règlement juste, sincère et définitif de ce douloureux passif n’aura pas été engagé. Un tel règlement s’impose aujourd’hui comme une nécessité urgente pour consolider la paix sociale et renforcer l’unité nationale.L’ABEPAD appelle les autorités compétentes, ainsi que l’ensemble des bonnes volontés, à œuvrer de manière concertée pour parvenir à une solution durable et définitive à ce passif, dans un esprit de dialogue, de justice et de réconciliation.
Association Agir pour le Bien-être des Enfants, des Personnes Âgées et des Personnes Déficientes (ABEPAD)
