Depuis plusieurs jours, le ministre des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel, Dr. Sidi Yahya Ould Cheikhna Ould Lemrabott, fait l’objet d’une campagne virulente menée par des cercles nostalgiques d’une ère marquée par la gabegie, l’opacité et les privilèges clientélistes. Cette offensive, loin d’être motivée par un souci de transparence ou de réforme, vise à déstabiliser un département engagé dans une transformation en profondeur du secteur religieux en Mauritanie.
Une réorganisation administrative en profondeur
L’une des réformes majeures et souvent ignorées volontairement par les détracteurs est la réorganisation administrative du ministère, entreprise pour renforcer l’efficacité et la transparence dans la gestion quotidienne. Cette réorganisation a permis une meilleure répartition des responsabilités, une clarification des missions des directions centrales, régionales et départementales, ainsi qu’une réduction des chevauchements bureaucratiques.
Cette restructuration a renforcé la performance institutionnelle, professionnalisé la gestion des ressources humaines, et créé un climat de travail plus cohérent et mieux encadré.
Une stratégie globale, pour la première fois dans l’histoire du secteur
Sous l’impulsion du ministre actuel, une stratégie sectorielle complète a été amorcée – une première dans l’histoire du ministère – avec une vision claire et des axes d’intervention bien définis dans les domaines des affaires islamiques, de l’alphabétisation et de l’enseignement originel. Cette stratégie s’appuie sur des diagnostics de terrain, des objectifs mesurables et une articulation cohérente avec les priorités nationales de développement.
Elle vise, entre autres, à moderniser l’enseignement originel, à renforcer l’inclusion à travers l’alphabétisation fonctionnelle, et à mieux encadrer les institutions religieuses pour qu’elles jouent un rôle stabilisateur dans la société.
Des textes réglementaires enfin revus
Pour appuyer cette dynamique, plusieurs textes réglementaires obsolètes ont été revus ou sont en cours de réforme. Cette mise à jour permet une meilleure adaptation aux réalités actuelles, une clarification des statuts et un encadrement juridique renforcé des structures religieuses, des Mahadras et des initiatives d’alphabétisation.
Un Hajj 2025 sous le signe de l’efficacité… et de l’allègement des coûts
Le ministère a marqué un tournant dans l’organisation du pèlerinage. Pour la première fois, le coût du Hajj a été réduit de 111.000 MRO, avec l’amélioration des conditions des pelerins dans les lieux saints. Un geste fort en faveur des fidèles, dans un contexte international marqué par l’inflation. Cette baisse historique n’est pas due à un quelconque compromis sur la qualité : au contraire, l’encadrement, la logistique, l’accompagnement spirituel et sanitaire des pèlerins ont tous été renforcés.
Ce succès a mis fin à des années de confusion, de privilèges injustifiés et de surfacturation qui pesaient lourdement sur les pèlerins.
Promotion des Mahadras et valorisation de l’enseignement originel
Le ministre a également renforcé le rôle des Mahadras dans la transmission des valeurs religieuses et culturelles mauritaniennes. Grâce à une meilleure structuration, un appui accru en moyens humains et financiers, ainsi qu’un encadrement pédagogique, ces institutions bénéficient aujourd’hui d’une reconnaissance renouvelée.
L’enseignement originel, longtemps marginalisé, est désormais au cœur d’une politique de valorisation intégrée, avec l’amélioration des conditions des enseignants, la création de passerelles vers l’enseignement moderne, et un appui institutionnel clair.
Rénovation des mosquées et encadrement du discours religieux
Un effort conséquent a été engagé pour la rénovation et la propreté des mosquées, leur gestion administrative, et la formation de leurs imams. L’objectif est d’assainir ces espaces de culte, de renforcer leur rôle pacificateur dans la société et de prévenir leur instrumentalisation par des courants radicaux.
Une résistance au changement, déguisée en indignation
Les voix qui s’élèvent aujourd’hui contre cette dynamique de réforme ne sont pas neutres. Elles proviennent d’acteurs ayant perdu le monopole sur un secteur qu’ils utilisaient à des fins personnelles. Leur indignation n’est que le masque d’un refus du changement, au moment même où les citoyens bénéficient enfin d’une gouvernance responsable, équitable et tournée vers l’intérêt général.
Une campagne motivée par le rejet du changement
Les attaques contre le ministre Sidi Yahya Ould Cheikhna Ould Lemrabott, ne sont pas motivées par un souci de transparence ou de justice : elles sont le fait de groupes nostalgiques d’un système où le secteur religieux servait de levier à des intérêts personnels. Ces « gabégistes », aujourd’hui écartés de la gestion, cherchent à reprendre la main en instrumentalisant la critique pour dissimuler leur propre passif.
Le public, averti et de plus en plus exigeant, ne s’y trompe pas. Il voit dans ces attaques une tentative de freiner une dynamique de réforme indispensable, au moment même où le ministère commence à redorer le blason d’un secteur clé de la nation.
SAB