« Renforcer la transparence, la responsabilité et les capacités locales pour faire face aux effets déstabilisateurs des navires de pêche étrangers dans le golfe de Guinée et dans les eaux mauritaniennes. » C’est sous ce titre qu’ont démarré les travaux de l’atelier organisé jeudi à Nouakchott dans le cadre du projet mis en œuvre par l’organisation Mauritanie 2000 en partenariat avec l’Africa Maritime Law and Safety Center, le Coastal Management Center et l’Université de Cape Coast. Financé par les États-Unis d’Amérique – l’ambassade des États-Unis au Ghana, ce projet déroule le troisième atelier qui a pour but d’impliquer les parties prenantes en matière de gouvernance des flottes de pêche artificielle étrangères dans le domaine maritime de la République Islamique de Mauritanie.
Au lancement des activités Mme Fatimetou Habib, députée chargée du secteur de la pêche, a salué les efforts du projet visant à mettre en valeur l’importance économique et sociale du secteur de la pêche et son rôle dans la formation des équipes travaillant sur le terrain et les impliquer dans l’élaboration de stratégies visant à préserver la richesse halieutique et à la gérer de manière rationnelle, ce qui profitera aux citoyens et assurera la croissance et la prospérité de la nation.
De son côté, le coordinateur général du projet, M. Kamal El-Din, a expliqué dans un discours prononcé à cette occasion que le projet donne la priorité au renforcement des capacités au profit des équipages travaillant dans le domaine de la lutte contre les infractions liées à la pêche.
Le coordinateur a présenté une synthèse des trois ateliers du projet et a indiqué que leurs recommandations seront présentées aux autorités officielles afin de les évaluer et de commencer à les mettre en œuvre afin de préserver la richesse halieutique dans les pays concernés.