Le candidat Mohamed Ould Cheikh El Ghazwani, qui brigue un second mandat, a repris son bâton de pèlerin lundi où il s’est retrouvé dans un meeting populaire face aux populations d’Akjoujt.
Dans la cité minière, le candidat a tenu à rassurer ses potentiels électeurs quant à la gestion et au profit qu’elles vont dorénavant tirer des richesses minières de la wilaya de l’Inchiri, dans le cadre du développement de la politique de l’État en matière d’exploitation minière industrielle et communautaire.
Ould El Ghazouani a souligné à cette occasion qu’il s’efforcerait de mettre en place des contrôles pour éliminer les risques de l’exploitation minière traditionnelle et industrielle et minimiser ses effets négatifs.
Au Hodh Charghi, région agropastorale par excellence, le développement des filières de l’agriculture et de l’élevage va demeurer une priorité selon le candidat qui lors de son meeting populaire à Néma le 15 juin dernier, a passé en revue ce qui a été fait en sa faveur, comme l’organisation d’une table ronde à Néma, qui a permis d’obtenir des engagements de la part des partenaires au développement estimés à environ 70 milliards d’ouguiya, ainsi que des directives pour fournir 10 milliards d’ouguiya au cours de l’année en cours, en plus des fonds alloués par les différents secteurs du gouvernement.
Ainsi, a-t-il rappelé, le portefeuille d’investissement du Hodh Chargui au cours des cinq dernières années, qui est le plus important parmi les différentes wilayas, s’élève à 150 milliards d’ouguiyas.
Au Guidimaka où le candidat était de passage le 18 juin à Sélibabi, il a indiqué que le portefeuille d’investissement dans la wilaya, au cours des cinq dernières années, s’élevait à 40,28 milliards d’ouguiyas, soulignant que parmi les installations infrastructures édifiées dans la wilaya au cours de la période figurent la construction de deux grands barrages à Gouraye et Ghabou, et de 37 petits barrages répartis entre les différentes communes de la wilaya, en plus du lancement et de la mise en œuvre d’une série de projets dans les domaines de l’eau, de l’électricité et de l’éducation.
Au Brakna, autre région sylvo-agro-pastorale, le candidat avait organisé un meeting le 20 juin à Aleg, au cours duquel il a affirmé que le portefeuille d’investissement orienté vers la wilaya du Brakna durant les cinq dernières années, s’est élevé à 77 milliards et 400 millions d’anciennes ouguiyas.
Ces investissements ont permis l’électrification de la zone de production agricole et de dizaines de localités dans la wilaya, la construction de 15 barrages, l’approvisionnement en eau potable de dizaines de villes et villages, le lancement des travaux d’un important projet qui permettra l’approvisionnement en eau de 165 villages…
Dans ce cadre, le candidat a promis l’autonomisation des jeunes et le renforcement de leur rôle dans le développement économique du pays en créant des opportunités d’emploi, en luttant rigoureusement et sans compromis contre la corruption et en lançant une révolution agricole, notant que ces réformes seront mises en œuvre tout en assurant le suivi et l’accélération de certains axes du programme du premier mandat.
Ainsi, le candidat est décidé à relever le défi du décollage économique car reconnait-il dans le prologue de son programme : « Notre économie souffre d’une faible productivité et d’une assise productive peu diversifiée. Elle est fortement dépendante de l’exportation des ressources naturelles, ce qui la rend vulnérable aux fluctuations des prix mondiaux des matières premières. Les effets de la croissance économique sont limités par la forte croissance démographique. Les infrastructures sont souvent sous-dimensionnées par rapport à la taille du pays. Or, la valorisation de notre position géographique, qui est un grand atout, exige la mise en place d’équipements répondant aux besoins des flux des échanges qui ne cessent d’augmenter. »
Le candidat promet de ce fait d’entreprendre toutes les réformes nécessaires et d’engager tous les moyens qu’il faut afin d’arrimer l’économie nationale aux exigences du moment.
B.G