Un navire, aussi soit sa grandeur et la solidité de son socle, reste, dimension pour dimension, dans le domaine de l’infiniment insignifiant, devant l’immensité démesurée de l’océan dans lequel il bat pavillon.
Sa sécurité pour arriver à bon port, est une résultante d’un ensemble de conditions parmi lesquelles, une bonne équipe dirigeante, et un respect strict de toute procédure, pour toutes les tâches qui incombent chacune, à chaque entité, à laquelle une responsabilité est affectée.
Par ailleurs, chaque personne se trouvant à bord, quel que soit son statut, peut constituer un maillon qui pourrait être essentiel, et, dont tout manquement pourrait aboutir à un déséquilibre, source de catastrophe.
Enfin, de manière générale, jamais il n’a été constaté, un navire ayant coulé, réemerger des profondeurs de l’océan, et il coule toujours en entier, avec tout ce qui est à bord.
Il se dégage un enseignement fondamental découlant de toute tragédie : Prendre toute les dispositions possibles et identifiées, qui serviraient de système sentinelle de prévention, pour réduire tous les risques de survenu d’une autre tragédie similaire, en se basant tout simplement sur le constat de ce qui s’est passé au paravent et ailleurs.
Les mêmes causes produisent les mêmes effets, et cela bien entendu, c’est outre toute cause naturelle, indépendante de la volonté de l’Homme.
Une nation, à l’image de ce navire, est une embarcation dont la responsabilité de chacun, et de tous est engagée, quand il s’agit de son équilibre, pour sa sécurité, sa stabilité et sa bonne marche.
Cela fait appel à la clairvoyance de ses dirigeants avertis, qui doivent avoir une lecture objective et adéquate, à l’instant T, de l’état d’esprit du peuple administré, et des limites réelles de ce peuple.
Toute erreur de jugement, toute ignorance, ou non considération volontaire ou involontaire, de toutes les situations réelles de la nation, qu’elles soient socio-économique, culturelle, ou tout simplement conjoncturelle, conduisent inéluctablement à une tragédie sociale.
Aucune nation n’est exemptée de cette règle, ni dans le temps, ni dans l’espace dans lequel elle se trouve, et aucune nation ne chavire juste en partie, épargnant une autre de ses composante.
Certaines circonstances, et certains évènements constituent un tournant décisif dans l’histoire, et pour la survie d’une nation, et les hommes et les femmes qui la constituent se dressent en face de leur destin, et prennent leur responsabilité, quel que soit leur statut de dirigeants, ou d’administrés.
Pr SECK MAME NDIACK
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