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Des représentants de la société civile du Sénégal, du Tchad, du Niger, du Burkina Faso et de la Mauritanie se sont réunis à Nouakchott du 14 au 16 mai 2024 pour un atelier régional sur la capitalisation du Fonds Genre Sahel (FGS). Cet atelier, en présence de partenaires et bailleurs tels que l’ambassade de France, l’Agence française de développement (AFD) et l’Union européenne, a été l’occasion de restituer les résultats du projet FGS, qui vise à renforcer la société civile sur les questions de genre, à accompagner les États et à partager les bonnes pratiques.
La cérémonie de clôture, qui s’est tenue le 17 mai 2024, a vu la participation de divers
intervenants. Le représentant du Ministère de l’Économie a prononcé le mot de clôture, saluant les résultats obtenus et souhaitant un bon retour aux délégations.
Henry Paule Elesé , Cheffe du Projet FGS, a ouvert les interventions en soulignant les efforts collectifs des parties traduisent le projet. Elle a rappelé que l’objectif du FGS est de promouvoir une justice sociale et un développement durable où les femmes peuvent pleinement réaliser leur potentiel aux côtés des hommes. Elle a également remercié les partenaires, notamment EDIFIS, initiative régionale portée par l’AFD et mise en œuvre par Expertise France.
Bernard Rubi , Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) de l’ambassade de France en Mauritanie, a ensuite pris la parole pour rappeler le rôle crucial de la France, via l’AFD et Expertise France, dans la mise en œuvre du projet FGS. Il a souligné que la promotion de l’égalité de genre est une priorité pour la France, inscrite dans l’Agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable (ODD). Selon lui, 75 % de l’aide publique au développement de la France est dédiée à cette cause.
Jean-Philippe Obo et Justine Hallard , experts ayant mené la capitalisation, ont présenté les résultats de leurs travaux. Ils ont partagé les bonnes pratiques, telles que l’application Sentinelle développée en Mauritanie, qui permet de recenser les violences basées sur le genre (VBG) dans les communes de la région du Brakna. Ils ont également abordé le renforcement des capacités des OSC, les succès enregistrés, les défis rencontrés et les solutions proposées, ainsi que les effets attendus et inattentifs.
Amy Fofana
