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Les 4 et 5 juillet 2023, le palais des congrès de Nouakchott a accueilli le Forum International des Compétences, organisé par le groupe Financial Afrik. Cet événement a réuni des entreprises innovantes, des acteurs économiques, des associations et des institutions professionnelles, dans le but de partager leurs expériences et de débattre des thématiques liées à la découverte des métiers d’avenir, qui offrent de nombreuses opportunités aux jeunes.
Lors des échanges , de nombreuses questions ont été soulevées. « Comment pouvons-nous tirer parti de ces avantages et créer un pont entre les entreprises et les instituts pour donner aux jeunes la chance de se lancer dans des métiers innovants ou de se reconvertir pour mieux s’intégrer sur le marché du travail ? » Ce fut une des interrogations traitées par les panélistes.
Au chapitre des perspectives l’innovation, les métiers de transitions numériques, les réseaux et les télécommunications, l’entrepreneuriat digital en Mauritanie.
Les intervenants ont partagé leurs expériences et ont évoqué les possibilités de réussite pour les jeunes, en s’engageant vers une meilleure perspective d’avenir, d’orientation et de formation. Il a été souligné l’importance de l’innovation, la création de start-up et la recherche de partenaires pour aider les étudiants à s’épanouir dans leur parcours professionnel.
Le professeur Naceur Ben Ammar, ancien ministre tunisien des technologies de la communication, a apporté son expertise sur la question de l’innovation numérique pour les jeunes. Il a souligné que nous sommes témoins de transformations profondes dans de nombreux domaines, tels que l’économie, le social, l’environnement, l’écologie et l’énergie. Sur le plan technologique, ces transformations sont induites par la convergence des NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives) et l’émergence de l’intelligence artificielle. Il a également mentionné l’accélération de ces transformations due à la pandémie de COVID-19, qui a nécessité la mise au point d’un vaccin. Grâce aux outils numériques, ce processus a pu être accéléré.
Le professeur Ben Ammar a rappelé que dans toute évolution technologique, l’homme et la société sont au cœur des enjeux, notamment en ce qui concerne le travail et l’emploi des jeunes. Il a fait référence à l’histoire de l’humanité, depuis l’apparition du premier Homo sapiens, qui a rapidement compris la nécessité de chasser, cultiver et se procurer de l’eau pour survivre. L’accélération du temps est un phénomène essentiel dans notre évolution, illustré par l’invention de la machine à vapeur lors de la révolution industrielle. L’idee de la quatrième révolution industrielle, communément appelée « l’industrie 4.0 », a été reprise. Il s’agit selon les participants d’un nouveau paradigme de modèle productif. Depuis 2020, on parle même de la cinquième révolution industrielle, où l’homme doit collaborer avec les machines grâce à l’avènement de l’intelligence artificielle.
Cependant, le professeur Ben Ammar souligne l’importance de veiller à ce que les machines ne deviennent pas une menace pour l’homme et ses fonctions.
Il a été rappelé que l’impact de ces révolutions sur l’emploi est une question centrale.
« Il est clair que 90% des métiers actuels n’existaient pas il y a 20 à 30 ans, démontrant ainsi la rapidité de progression. » Cela soulève des questions sur les métiers menacés et sur la nécessité pour les cadres qualifiés de s’adapter aux nouvelles réalités, certains emplois étant remplacés par des robots.
Outre ces sujets, de nombreux autres ont été débattus par les panélistes venant de Mauritanie, du Sénégal, de France, de Tunisie et d’autres pays. Le Forum International des Compétences a donc été une occasion de mettre en lumière les métiers d’avenir et de discuter des opportunités et des défis qu’ils représentent pour la jeunesse.
Amy Fofana
C’était bien passé alhamdoulilah j’ai aimé surtout rencontrer des grands tête et avoir des échanges