Lundi 23 janvier, deux Centres d’insertion socio-professionnelle des jeunes ont été officiellement ouverts à Dar Naïm et Arafat dans la périphérie de Nouakchott. Ces centres appelés Y-LABs, entrent dans le cadre du projet «Trampoline vers le développement de la jeunesse au niveau personnel, professionnel et social.» Un projet cofinancé par l’Union Européenne et Save the Children, qui en assure la mise en œuvre en partenariat avec l’ONG Globe et les Agences Techghil. Un troisième centre Y-LABs sera ouvert à Kaédi en février.
Ces Y-LABs permettront, a précisé Madame Siw Dörte Diallo, Cheffe de Mission de Save the Children en Mauritanie, pendant la cérémonie d’inauguration à Dar Naim et Arafat permettront d’améliorer, l’accès aux opportunités d’insertion socio-professionnelle et économique et à la participation citoyenne de plus de 350 jeunes de 16 à 24 ans (150 hommes et 200 femmes.») Un quota sera réservé aux personnes vivant avec un handicap.
Elle a aussi saisi l’occasion pour rappeler la collaboration qui existe depuis plusieurs années entre Save the Children et le gouvernement mauritanien, la Délégation de l’UE, les Communes et la société civile.
« Save the Children intervient en Mauritanie depuis 2006 et en constante collaboration avec les autorités étatiques. D’ailleurs, cette franche collaboration a été menée sur plusieurs projets et programmes au service de la protection et la promotion des droits des enfants et des adolescents» a rappelé Madame Siw Dörte Diallo.
Les cérémonies d’inauguration à Dar Naim et Arafat ont eu lieu en présence des autorités administratives, des maires, du représentant de l’Union Européenne, des coordinateurs de l’Agence Techghil, des représentants de la société civile et de nombreux jeunes.
Ces centre Y-LABs seront des pôles d’accompagnement des jeunes pour leur insertion socio-professionnelle a travers, entre autres, l’appui qui sera apporté aux business plans qu’ils proposeront
Au niveau des wilayas, les responsables du projet encourageront les entreprises à investir dans l’insertion des jeunes. Le projet comporte aussi un volet accompagnement de la société civile.