Déclaration hallucinante d’une journaliste sur LCI, justifiant l’arrestation de deux gendarmes français, après avoir été malmenés par la police israélienne : «Une chose qui pourrait peut-être excuser le comportement des Israéliens : si les gendarmes avaient l’air d’origine maghrébine ou avaient l’air d’être arabes ».
En clair, si la police israélienne malmenait des gendarmes français d’origine arabe, c’est normal. En revanche, si c’étaient de « vrais français », ce serait choquant.
Preuve qu’un nouveau palier a été franchi en France, avec la banalisation d’un racisme décomplexé et assumé. Les lignes rouges et les digues construites dans les années 1980-1990 autour du refus de l’extrême droite, du rejet du populisme et de l’opposition du racisme sont en train de tomber.
Au demeurant, cette pauvre journaliste n’a fait que dire tout haut ce que pense tout bas une grande partie de l’intelligentsia française, sans susciter le moindre émoi dans le monde des médias. On justifie tout et on pardonne tout à Israël pour qui tout est permis. Des médias ouvertement sionistes, pro Netanyahou, anti Palestiniens, partisans de l’épuration ethnique en Palestine et soutiens aux colons en Cisjordanie.
En réalité, tous ces journalistes et commentateurs qui écument les plateaux de télévision de LCI, BFM et CNews, sont en service commandé pour le compte de Netanyahou, dont ils répètent à longueur de journée les éléments de langage. Il semble que leur loyauté aille davantage à Israël qu’à la défense des intérêts de la France.
Pour mémoire, Hitler aussi prétendait que l’Allemagne nazie menait une guerre juste et il était soutenu par quelques médias français, qu’on qualifie aujourd’hui de collabos.
Mohamed El Mounir