En ce début d’année 2022 les mauritaniens scrutent toujours les horizons pour des jours meilleurs. L’année 2021 s’est terminée par une hausse vertigineuse des prix, une mise à rude épreuve du panier de la ménagère que risque de se compliquer davantage du fait de cette énième vague de la pandémie de la Covid avec son nouveau variant Omicron.
Est-ce donc à dire que cette morosité va se poursuivre en 2022 ? En tout cas on pourrait bien le craindre au vu de la loi des finances avec le budget de l’Etat qui ne connaît qu’une légère augmentation et un déficit qui s’est même creusé par rapport à celui de l’année précédente.
La nomenclature est toujours aussi figée avec parfois des secteurs beaucoup plus privilégiés que d’autres pourtant prioritaires.
Par ailleurs il n’y aura aucune subvention pour les produits de première nécessité et encore moins une augmentation de salaire pour l’ensemble des fonctionnaires de l’Etat qui subissent de plein fouet le rouleau compresseur de la hausse des prix.
Ainsi le volet social du programme du président de la République, le volet le plus important du reste, bat de l’aile malgré certaines avancées.
Et le gouvernement est régulièrement interpellé y compris par le président de la République pour la lenteur de son action dans la mise en œuvre des programmes comme le ProPEP.
A l’heure du bilan à mi-parcours, un bilan en demi-teinte et à la lumière d’un mode de gestion qui a montré ses limites, les observateurs avertis tablent sur un gouvernement de rupture pour relancer la machine.
Un gouvernement d’action avec des hommes nouveaux, du sang neuf, voilà qui s’impose de plus en plus et devient une nécessité.
En effet l’équipe actuelle a montré ses limites. Elle n’a pas su tirer son épingle du jeu malgré les conditions de travail idéales et la confiance totale dont elle a bénéficié de la part du président de la République.
Elle a travaillé exactement selon les mêmes vieilles méthodes tant décriées privilégiant la gestion politicienne basée essentiellement sur la cooptation des hommes du sérail.
Et c’est justement avec une rupture avec les vieilles méthodes de gouvernance, une mise à la touche des brebis galeuses qu’on pourrait faire bouger les lignes, rompre le statut quo et permettre un changement de cap salvateur.
Les grands défis auxquels fait face le pays l’exigent. La balle est dans le camp du président de la République.
Bakari Gueye
Clairvoyant. Meilleurs voeux à l’équipe d’Initiatives News !
Le malheur et le porte malheur pour le Président Oul Ghazouani et pour son PM est qu’ils gardent encore dans leur gouvernement certains anciens ministres, comme Oul Merzoug, dont la nomination était une erreur au temps de l’ancien président Maaouiya, et qui n’ont pas de base politique ou sociale réelle ni de compétence avérée. Leur présence dérange aussi bien la majorité que l’opposition. Ils constituent un cheveu dans la soupe. Ils sont un rabat joie du renouveau espéré avec le président Oul Ghazouani sur lequel beaucoup d’espoir est fondé pour la stabilité du pays et les poursuites de l’affaire de la dernière décennie de façon équitable. Les nominations de ces anciens ministres pendant la période de Maaouiya était mal étudiée car le régime de Maaouiya était sous l’ambiance traumatisante des malheureux et regrettables évènements de 1989 et de l’hostilité venant des socialistes français et des lobbies sionistes qui tenaient à neutraliser la Mauritanie suite à ses positions marquées dans le front du refus de la normalisation avec Israël. Parmi ces anciens ministres certains sont complexés et ont des passés douteux en mauvaise gestion et en haute trahison de l’Etat, leur présence empêche les élites et les populations de croire à ce qui pourra être mené comme changement ou renouveau dicté par les circonstances. Pourtant dans l’actuel gouvernement il y a des ministres nouveaux et capables d’incarner un renouveau mais leurs efforts sont sapés par la présence de la mauvaise catégorie d’anciens ministres. Certains nouveaux ministres efficaces et dynamiques, sans complexes comme le PM Oul Bilal, le ministre de la santé Oul Zahav, Taleb Sid ‘Ahmed, Sid Ahmed Oul Mohamed sont capables d’améliorer les conditions des populations les plus vulnérables, y compris la communauté respectable des Haratines et de valoriser les valeurs vertueuses et honorables de cette communauté. D’autres ministres comme Kane Ousmane qui est une fierté pour le gouvernement, Oul Dhehbi et Oul Boyé donnent eux aussi une bonne image pour la vitrine du régime et ils n’ont pas de passé douteux en trahison de l’Etat.
La présence de gens comme le ministre de l’intérieur Oul Merzoug dans le gouvernement n’a aucun sens. D’après les infos que nous voyons sur lui dans les médias, il n’apporte aucune valeur ajoutée au travail du gouvernement, aucune crédibilité, pas de compétence. Ce ministre Oul Merzoug a bénéficié depuis des années de discrimination positive comme cadre Hartani depuis le temps de l’ancien président Maaouiya où ce ministre traine avec lui une sale affaire de l’hopital Cheikh Zaed mal construit et détourné par Oul Merzoug, ou par d’autres sous couvert d’une légèreté de Oul Merzoug qu’ils utilisaient pour cela. Dans cette période de Maaouiya, le ministre Oul Merzoug était complexé dans ses relations avec ses collègues et il avait été giflé par un de ses collaborateurs qui s’appelle Oul El Allam, un jeune homme parait-il des Oulad Bisbaa. Oul Merzoug avait porté plainte, Oul El Allam avait été arrêté puis relâché rapidement et nommé dans une autre fonction.