Des progrès importants sont, constamment, réalisés sur la voie de la réforme promise par le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Après avoir délié les mains des institutions démocratiques et levé l’obstruction arbitraire de toutes leurs voies, les voilà, ces institutions de la République qui s’acquittent de leurs tâches constitutionnelles, le «parlement» en premier.
Ce dernier, en réponse à la demande pressante de l’écrasante majorité d’un peuple mauritanien meurtri et plein d’amertume, a immédiatement constitué une commission d’enquête sur la réalité de l’ampleur de la gabegie commise dans le pays et d’en établir les responsabilités.
Voilà, qu’aujourd’hui encore, le Gouvernement, dans un précédent démocratique heureux, soumet sa démission, faisant naitre un large espoir de voir la formation d’un nouveau affranchi des impuretés du «passé», des complices de la «corruption», des résidus de la «connivence» et des poches de résistance et de tentative de «couverture» des forfaits encore disséminées ça et là.
Il ne fait aucun doute que cet événement marquant intervient dans un contexte marqué par le « résultat » inouï de l’enquête et contenu dans le rapport de la commission parlementaire et ses annexes concernant, et les dossiers relatifs d’une part aux principales « spoliations » et énorme « gaspillage » de l’argent et des deniers publics, et d’autre part à quelques noms de « hauts fonctionnaires » de l’État qui pourraient être ultérieurement accusés et traduits devant la justice.
Quant au Gouvernement dont la formation est vivement attendue, on s’attend à ce qu’il n’inclut aucun d’eux, ni de leurs complices, qui leurs facilitaient les choses, couvraient leurs forfaits et raisonnaient leur détournement des fonds du trésor public.
Ceux-là sont nombreux parmi les dizaines de conseillers qui ont été au fil des ans éjectés sans répit dans l’«arène» gouvernementale au cours des sessions de conseils de ministres jusqu’à ce qu’ils soient devenus de véritables marées déferlantes dans les couloirs des départements et de toutes les institutions publiques.
Ce qui se passe maintenant en réponse à un changement souhaité et une réforme « promise » augure parfaitement bien de sa traduction concrète sur le terrain par un « dégagement » sans appel des résidus d’une décennie qui a érigé en système :
• l’hypocrisie et la mutation, en approche pour le recrutement et une attitude pour parvenir aux nominations en conseil de ministres
• La collusion, l’avilissement et l’incompétence en approche professionnelle et technique pour mieux adopter le profil de la gabegie et «protéger» les hauts fonctionnaires de manière à leur constituer un «bouclier» de protection contre les éventuelles «accusations».
Il ne fait aucun doute que les journalistes et communicateurs de la décennie «transgenres» et «loups garous» tomberont eux-aussi sous le couperet de la «réforme», seront tenus pour responsables de leur «protection» flagrante des gabegistes et la «dissimulation» de leur énorme gaspillage de l’argent public, mais aussi pour leur «glorification» des prédateurs par le «verbe hypocrite » pour cacher leurs terribles forfaits contre l’Etat et le peuple.
De plus, ces journalistes et communicateurs ont eux aussi bien reçu une part de cet argent volé :
– «Villas», «appartements» et «terrains» dans les quartiers chics et sur le littoral. – acquis et ouvert des commerces, bourses, comptoirs de changes et des bureaux conseils.
– ouvert des comptes bancaires pour déposer l’argent volé au Trésor public.
Est-ce que leurs voix continueront de sonner «caméléon», «usurpation» et «hypocrisie» sachant qu’à force d’intervertir ils confondent noms et attributs ?
Leurs plumes continueront-elles de verser les encres nomades et éphémères ?
Il ne fait aucun doute que le vent du «changement» venant du côté de la «réforme» fera taire, tôt ou tard, par la voie promise de la réforme, toutes les voix de l’hypocrisie, ankyloser les plumes versatiles, et[D1] déraciner leurs maîtres.
El Wely Sidi Heiba