La question de l’inscription à l’université des étudiants de plus de 25 ans a été tranchée ce mercredi par le comité interministériel chargé de la réforme du système éducatif.
Cette affaire qui a défrayé la chronique depuis des mois a fait couler beaucoup d’encre. Ainsi pour le bras de fer entre le ministre de l’enseignement supérieur et les étudiants, la balance a finalement penché en faveur de ces derniers dont la détermination et la pression redoutable ont finalement eu raison des biceps de la police, qui a usé des vieilles méthodes. Ainsi, malgré une répression souvent féroce, les étudiants sûrs de leurs bons droits, ont déployé un rouleau compresseur qui s’est avéré tout à fait redoutable.
Ce retrait par le gouvernement de la loi scélérate, ouvre grandement les portes de l’université à des centaines d’étudiants qui avaient bataillé dur pour décrocher le précieux parchemin, le bac qui constitue pour son détenteur le tremplin, ou du moins un espoir solide pour l’accès à une vie meilleure.
Il était donc inacceptable, voire complètement paradoxal, de priver des bacheliers d’une inscription à la faculté, sous prétexte qu’ils ont dépassé la barre fatidique des 25 ans. C’était vraiment leur voler leurs rêves à tous ces braves battants qui ont déployé des trésors d’énergie pour voir leurs études secondaires couronnés par le bac.
Les étudiants, grâce à leur détermination et à leur persévérance, nous offrent là une belle leçon de démocratie en parvenant à arracher pacifiquement un droit légitime. Reste à souhaiter que les autorités les mettent dans les conditions, les meilleures pour poursuivre leurs études universitaires.
Bakari Guèye